Labels : le B.A.-BA du BIO
AB, Cosmébio, NaTrue, Demeter, Nature & Progrès... Ces logos, en bonne place sur les emballages, garantissent au consommateur l’origine bio (plus ou moins stricte) des produits. En France, seule la certification AB (agriculture biologique) a été créée par les pouvoirs publics. C’était en 1985. Les autres labels émanent d’associations professionnelles. C’est le cas de Cosmébio, le plus répandu en France pour les cosmétiques.
Signes de reconnaissance pour le consommateur, ils ont néanmoins un coût pour les fabricants. Certains font donc des choix. Ainsi, dans les cosmétiques, Weleda fait la promotion du label NaTrue, plus implanté sur le marché allemand. Tous ces labels sont accordés après audit d’un organisme certificateur. Pour AB, cinq opérateurs sont agréés : Ecocert (leader du marché, lire fiche pages suivantes), Qualité France (groupe Bureau Veritas), SGS ICS, Aclave et Agrocert. Un sixième, Ulase, a été racheté l’an dernier par Bureau Veritas et a rejoint Qualité France. Avec l’explosion de l’offre de produits et l’objectif assigné par les pouvoirs publics de convertir plus de terres agricoles en agriculture biologique, ces sociétés ont beaucoup recruté l’an dernier et continueront à le faire en 2009, essentiellement des ingénieurs agronomes et des chimistes.